I am unbearable.

On a mal, j'ai mal. Ne pas haïr, ne pas aimer, souffrir. Je ne sais pas. Je ne sais plus rien. Je suis lasse, lasse, tellement lasse d'être capricieuse. Ils ne comprennent pas. Personne ne peut savoir si quelqu'un comprend vraiment. Le monde croit. Mais l'être humain, seul animal intelligent sur notre pauvre planête, est-il capable de se transformer seul ? De s'adapter à lui même, selon ce qu'il ressent, et non pas selon un coup, une brûlure, une cicatrice. Je ne pense pas, je ne crois pas. L'homme est aveugle, aveugle oui, le tèrme est bien choisi. J'ai mal, toujours plus mal au fond de moi et personne ne le voit, personne ne me croit. Cette solitude me ronge, me dévore. Je me fais engloutir, petit à petit, malgré le fait que je ne cesse de me débattre. Mais plus je hurle, plus je m'étouffe. J'ai mal, toujours plus mal. Si seulement le monde pouvait arrêter de croire et simplement ouvrir les yeux, admirer ce qui l'entoure, simplement écouter, tendre l'oreille pour entendre mes appels. J'ai mal moi, toujours plus mal.