I must see your smile.

"Je ne te connais pas. Non, je ne sais rien de toi mais c'est suffisant pour voir que tu n'es rien qu'une abominable erreur. Parfois, je me demande : << Mais comment font-ils pour la supporter ? >> Tu sais, ils sont beaux, très souriants, infiniement drôles, intelligents ; ils ont toujours su trouver la solution au problème, ils ont toujours cents mille excuses quand ils font une erreur. Et au milieu, toi, la tâche, l'intrus, l'alien. Tu fais sale avec ton look de pute, tes fringues déchirés, tes cheveux, ta face triste. Tes larmes restent à chaque fois cachées, mais ta bouche te trahi sans peine et ton regard accuse le monde entier de te maltraiter. Ta naïveté dépasse les limites et tu ressasse, tu te plains tout le temps de la même chose. Tu n'est personne simplement parce que, toute ta vie, tu a cherché à être absolument quelqu'un de très voyant. Si seulement tu arrêtais de jouer la provocation peut-être pourraient-ils souffler un moment ? Prends une bonne résolution, prend une initiative et arrête de rêver d'un monde autrement barbare. Travaille pour voir l'effet que cela fait ou je sais pas moi... tais toi à jamais ? Adonne toi à autre chose qu'à tes maigres relations qui sont déjà trop faibles. Rends-toi bien compte que tu n'est pas une héroïne puis regarde toi réellement, objectivement, telle que tu est. Égocentrique, sans charme, intransigeante, froide et flegmatique...! Concentre-toi un peu aussi ! Parce que si tu étais moins distraite, il est possible que tu sois meilleure car 0.001 vaut toujours mieux que 0. Et beaucoup plus mince parce que je n'en peux plus de voir tes cuisses molles, ton ventre gonflé. Mais nous le savons tous : tu est bien incapable de bouger, c'est pourquoi tu n'atteins jamais rien, même l'objectif le plus simple, le plus proche, le plus facile. Et tu sais que je suis le mieux placé pour parler. A l'unanimité, nous voulons que tu arrêtes ce petit manège. Et oui..! Personne, personne n'a tenu à ce que tu reste, personne n'a pris ta défense car tu est un fardeau pour tous. Je veux que tu renonce à tout ce que tu es ; je veux que tu renie toutes tes croyances et que tu détruise toi-même tous tes rêves, aussi futils qu'irréalisables. Je veux que tu déteste tous ceux qui t'ont approché un jour. Moi y compris. Alors crèves, crèves loin et en silence. Crèves... et vite"